Le stunter

LE STUNTER  II

 

 

 

Devant le succès, oh combien mérité, remporté par notre illustre Bonduel, je n’ai pas résisté à l’envie de faire un deuxième passage ceci pour satisfaire la foule en délire

( http://www.motorhino.com/news/?id=59&page=0)

 

 

Le stunter est l’hybride débridé d’un amoureux du deux-roues et d’une écuyère. Hybride fort heureusement, du moins nous l’espérons, stérile comme souvent la nature le décide, ne permettant pas ainsi aux monstres de se reproduire.

Donc, il se plait à cabrer son engin mais il n’hésite pas non plus à lui faire exécuter quelques ruades : les deux manœuvres se nommant roue arrière et roue avant.

 

Comme il a peu d’occasion de s’amuser dans la vie de temps en temps il s’éclate un pneu.

Il porte moult protections dont on ne sait pas si elles sont là uniquement pour le protéger  ou par leurs couleurs criardes avertir le public du  danger potentiel généré par sa présence. Mais on peut simplement regretter que sa mère n’ait pas eu le réflexe de lui mettre un casque quand elle le berçait dans sa  poussette. Oups un mur !!!

 

Cet adepte de l’inutile, cet esthète du dérisoire conscient de son incapacité à laisser une quelconque trace durable de son passage ici-bas, s’acharne à dessiner des arabesques  à  coup de démarrage rageur sur un bitume indifférent. Plus ça fume plus il est content. Pourtant, il s’étonnera quand même quand certains oseront faire remarquer que lui-même est un peu… fumé. Ce Pollock de l’éphémère, a pour le moins la prétention sinon de faire de l’art au moins celle de faire du spectacle.

 

Une connaissance approximative de l’anglais ( vi Bonduel ) lui laisse penser que faire des burns revient à faire croire qu’on est sévèrement burné.  Il croit aussi que ses acrobaties tel le paon faisant la roue suffiront à lui attirer l’attention de la gent féminine : sa catégorie préférée étant du style 95-60-95 et 2, le 2 étant le coefficient intellectuel  de la dite blonde.  Cette catégorie, fort heureusement pour lui, est largement représentée dans les spectatrices  qui se pressent pour admirer ses prouesses : elle  a bien raison d’admirer  ses prouesses sur deux , ou une roue car pour d’autres prouesses, plus privées dirons-nous, là encore il faut bien constater que bien souvent les roues pètent, ce qui démontre leur faible pouvoir en matière de résistance. La seule question étant de savoir si cette faiblesse est innée et qu’elle explique ce besoin d’acrobatie pour la séduction de la partenaire, une sorte d’adaptation similaire à celle que Darwin à longuement décrite dans ses travaux, ou au contraire acquise, les acrobaties ratées (ouch !!!) pouvant être la cause d’une certaine dégénérescence précoce des options nécessaires à la procréation.

 



20/01/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour